mardi 3 novembre 2015

DES ILLUSTRATIONS DE QUALITE

Outre les neufs panneaux et les vitrines , l'exposition "Les vins des pontifes d'Avignon" donne à voir de nombreuses illustrations concernant la vigne et le vin au temps des papes d'Avignon (1309-1403).
Cela est du à l'obligeance de l'Université du Vin de Suze la Rousse qui a mis à la disposition de l'A.E.F.O tout d'abord :

- 2 agrandissements encadrés d' enluminures de  Vendange et foulage du raisin.. extraites des " heures à l'usage de Rome " qui sont datées de :  vers 1400
- Une tapisserie aux dimensions importantes représentant les vendanges à droite et la fabrication du vin à gauche.

A l'examen de ces illustrations on apprend beaucoup de choses sur l'art et la manière de cultiver et de cueillir le raisin et aussi de faire du vin au moyen-âge . 

C'est aussi le but de cette exposition qui, en peu de temps, permet de survoler la problématique de la vigne et du vin au moyen âge en Comtat Venaissin.
A voir au Cellier des Princes à Courthézon (84) jusqu'au 31 décembre 2015. Entrée libre.

On peut en apprendre plus sur le sujet en se procurant les livres en vente à l'exposition ou que l'on peut commander :

lundi 5 octobre 2015

LA PRESSE EN PARLE TOUJOURS.....

LA VIGNE - septembre 2015

Vaucluse Matin 5.10



La Provence 4.10


Le VIGNERON octobre


LA PROVENCE 7.10


VAUCLUSE AGRICOLE du 9.10



vendredi 2 octobre 2015

LES PONTIFES ET LEURS VINS COMME CHEZ EUX

L' inauguration de l'exposition "Les vins des pontifes d'Avignon" a eu lieu hier soir au Cellier des princes à Courthézon. Les responsables ont eu le privilège d'accueillir la délégué générale d'Iter Vitis France, la présidente des compagnons des Côtes du Rhône et de nombreux élus, amis de la presse et de la profession viticole venus féliciter les concepteurs de l'exposition et notamment Jean-Pierre Saltarelli, journaliste honoraire, auteur du livre" les vins des papes d'Avignon" édité à l'occasion de cette exposition et que l'on peut trouver au caveau.
L'exposition est donc en place pour trois mois et bénéficiera donc d'un très bonne visibilité jusqu'aux fêtes de fin d'année.
Merci aux responsables du Cellier des Princes de l'accueillir.




Photo : autour de P.Cohen le directeur , elus, vignerons et amis des vins des pontifes

jeudi 1 octobre 2015

LES PONTIFES ET LEURS VINS A CHATEAUNEUF POUR 3 MOIS

Quoi de plus normal que l'exposition " les Vins des Pontifes d'Avignon" soit visible sur l'aire du Cru de Châteauneuf du pape..

A l'invitation du Cellier des Princes, à Courthézon (84), au bord de la nationale 7, l'exposition prend donc ses quartiers d'Automne jusqu'à la fin de l'année.
Merci aux responsables de cette entité qui fête cette année ses 70 ans de l'accueillir dans son nouveau caveau de 300 m².Une visite s'impose....


mardi 8 septembre 2015

ON FERME...PUIS ON DÉMÉNAGE...



L'Exposition ferme ses portes à Balma Venitia après trois mois de succès et près de 6000 visiteurs...c'est certainement l'expo de cave et domaine viticole qui a été la plus vue en Vallée du Rhône. Les meilleures choses ayant une fin elle ferme donc à Beaumes de Venise.......








Mais l'exposition continue son périple en Vaucluse et va rebondir là où les papes ont fait le plus pour la viticulture sur le terroir de Chateauneuf du pape à Courthézon au Cellier des princes, seule cave coopérative de l'Appellation qui ouvre grandes ses portes à la connaissance du vin et des papes.....
du 1°Octobre au 31 décembre 2015.
Voilà donc un nouveau décor, de nouvelles infos à venir découvrir bientôt.....


jeudi 3 septembre 2015

LES VINS ÉDULCORÉS AU SEL DE PLOMB

Dans nombre de vignobles septentrionaux, depuis fort longtemps, on ajoutait du plomb afin d’adoucir le goût acide des petits vins locaux. Cette adjonction pouvait provoquer une crise aiguë de saturnisme. Cet empoisonnement par le plomb, édulcorant qui rendait marchand nombre de vins verts et acides, laissait de lourdes séquelles. Plus tard le plomb dans les carafes et verres en cristal produisit les mêmes effets. 


Cette pratique était courante dès l’Antiquité, 
certains auteurs pensent même qu’elle fut l’une des causes de la décadence de l’Empire romain (canalisations en plomb, étain contenant jusqu’à 30 % de plomb, etc.).
Quand le saturnisme devenait chronique il provoquait des crises survenant de façon inconstante. La plus handicapante était la goutte saturnique qui ne se traitait alors que par des bains. Mais d’autres symptômes caractérisaient cette urémie : violents maux de tête, manque d’appétit, œdème méningé, syncopes fréquentes, secousses incontrôlables, hoquet continuel, surdité, perte de sensation, nausées, troubles de l’humeur, irritabilité, insomnie, lassitude, faiblesse dans les membres, constipation chronique, engourdissement, difficulté de concentration, perte de mémoire, troubles de la vision, confusion, douleurs subinguinales et difficulté d’uriner. Pour parachever le tout chez certains sujets cela pouvait aller jusqu’à l’infertilité et l’impuissance....
Gravure : chaulage du vin au sel de plomb pour édulcorer une vendange trop acide.

La goutte saturnique ou « colica pictonum »


Cette goutte saturnique se déclenchait après des années de consommation régulière de vins édulcorés au plomb. Mais ce fut François Citois, originaire de Poitiers et médecin de Richelieu, qui lui donna son nom, en 1616, dans son traité De novo et populariapud Pictones doloro colico bilioso diatriba. Aujourd’hui, cet empoisonnement au plomb est connu sous le nom de saturnisme et la colica pictonum est caractérisée comme colique de plomb ou colique saturnique......
Jusqu’au XVII° siècle, beaucoup de cas de comportement mental anormal ont probablement été provoqués par l’intoxication au plomb. À côté des grandes pandémies (peste, feude Saint-Antoine), de l’effroyable lèpre, la colica pictonum fit,
elle aussi, pas mal de ravages redoutables. En furent atteint à la cour pontificale d’Avignon, deux papes : Clément VI et Grégoire XI, un recteur du Comtat Venaissin Guillaume Roger de Beaufort neveu et frère des pontifes précédents. Ce fut aussi le cas de Jean II, comte d’Auvergne, qui devenu complètement fou fut dépouillé de son comté par le duc de Berry. Enfin, Charles VI, dit le Fol, roi de France, doit sans doute sa démence aux mêmes raisons. C’est la thèse développée par Sandrine Willems, dans son ouvrage Le roman dans les ronces ou la légende de Charles VI, roi fou, et de sa servante.

 La suite est à lire dans  le  livre de J.P.Saltarellei «  les vins des papes d’Avignon » - AEFO éditeur

plus d'infos en commandant le livre sur :

http://levindespapes.blogspot.fr/2015/05/les-livres-sur-le-vin-et-les-papes.html


mardi 18 août 2015

CEPAGES ET GOUT DU VIN AU TEMPS DES PONTIFES

CEPAGES


C’est seulement à partir du XI° siècle que le vin gagne en qualité.

Les vignobles célèbres aujourd’hui existent déjà. Des cépages cultivés à cette époque certains y sont encore présents - sous d’autres noms parfois. Les mentions de cépages dans les textes restent rares. 
En blanc on cultive les cépages fromentel, malvoisie, savinien, rochelle, folle blanche ou meslier et en rouge le morillon ( pinot en Bourgogne et auvernat dans l’Orléannais) et le gouais. Un sort à part est à faire à « l’infâme gamay » qui fut éliminé de ses vignobles, en 1395, par Philippe le Hardi, duc de Bourgogne.
Les vins de la vallée du Rhône ont aussi d’autres cépages . Les vins de Tournon – c’est-à-dire de l’Hermitage et de l’actuel vignoble de Saint-joseph – vins pontificaux, étaient à base de serine noire (syrah) et de viognier.
Le vin muscat du Languedoc (Lunel, Mauguio) était connu et apprécié. Le cépage muscat existait déjà à Beaumes-de-Venise, ses vins étaient peu connus car réservés aux caves de la Cour pontificale. Il fut planté par les papes à Malaucène, Châteauneuf et Beaumes notamment. Citons aussi le piquepoul.
Si le Grenache fait son apparition, venant d’Espagne les vins de Saint-Gilles, dans le Gard, si appréciés des cardinaux avignonnais, étaient élaborés avec le seul mourvèdre ( appelé aussi plant de Saint-Gilles). Citons aussi l’aubun, variété originaire de Vaucluse, qui donne un vin rouge peu coloré, de moyenne qualité et assez alcoolique. 

GOÛT


Les vins sont certainement fragiles et acides, car les vinifications ne sont pas maîtrisées, c’est pourquoi ils sont souvent aromatisés ou adoucis au plomb. Au cours de ce XIVe siècle, on ajouta du plomb afin d'adoucir le goût acide des petits vins locaux. Cette adjonction pouvait provoquer une crise aiguë de saturnisme. Cet empoisonnement par le plomb, édulcorant qui rendait marchand nombre de vins verts et acides, laissait de lourdes séquelles (deux papes au moins en moururent — Clément VI et Grégoire XI).

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lundi 27 juillet 2015

LA CULTURE DE LA VIGNE AU TEMPS DES PONTIFES D'AVIGNON....


Les Latins, tout autant que les Grecs, participèrent au développement de la civilisation du vin das la basse vallée du Rhône. La dichotomie entre vignes basses et vignes hautes a conduit Mario Fregoni, en 1991, à classer le vignoble antique en deux modèles. Le gréco-oriental, correspondant à des zones sèches où la vigne buissonnante est à l'origine des vignes traditionnelles taillées en gobelets. Le modèle étrusque, spécifique de zones forestières. La vigne s'y développe en s'accrochant aux arbres (vignes arbustives ou hautains) ou, à défaut, à des supports en bois, sous forme d'espaliers, de pergolas ou de treilles.

Dans les statuts des villages du Comtat Venaissin se trouvent, durant toute la période médiévale des notifications spécifiques concernant les vignes. Ces documents précisent que toute terre était « réputé vigne » quand elle était plantée au minimum de quinze ceps. Puis ils décrivent les différentes façons culturales, vignes basses et vignes hautes. Ces dernières sont soit en treille ou pergola, soit accolées aux arbres ou aux buissons.


Les vignes en hautain 

La vigne est mariée à un arbre qui lui sert de tuteur. Ses sarments s'accrochent aux branches et montent en hauteur. Cette technique de cultures associées mariant arbre et vigne, incite et contraint cette dernière à prendre de la hauteur. Devenu tuteur, l'arbre taillé permet d'autres productions céréalières, légumières ou fourragères sous son feuillage éclairci. Car initialement, la conduite de la vigne en hautain avait pour but d'augmenter la production agricole, en multipliant les cultures sur un même lieu.




Les vignes basses

C’est la vigne actuelle. Taillée en gobelet, elle résiste parfaitement à la force du mistral. Dans le bas moyen-âge, cette vigne buissonnante avait son terroir privilégié sur les hautes  terrasses alluvionnaires du Rhône (Châteauneuf-du-Pape) ou l’interland entre l’Aygues et l’Ouvèze (Plan de Dieu et hautes garrigues de Sarrians). Les sols recouverts de galets roulés descendus des Alpes étaient initialement recouverts de garrigues, leur défrichage ne permit que la culture de la vigne et la présence du mistral imposa des vignes basses.



Les vignes plantées dans des murs de pierres sèches. 

Ce type de conduite de la vigne est typique du Comtat Venaissin et des vestiges en restent encore à Beaumes-de-Venise. Contrairement à une idée reçue les papes ne firent pas couvrir le Comtat Venaissin de vignobles. Seules les terres les moins fertiles furent consacrées exclusivement à la culture de la vigne. La priorité était alors la culture des céréales (froment, seigle, petit épeautre) pour pallier à toute crise frumentaire dans un état enclavé entre France (rive droite du Rhône) et Dauphiné et Provence (rive gauche).

Sur les terrasses, nous l’avons vu, la vigne fut souvent mariée aux fruitiers ou à l’olivier. Quand celles-ci devaient être emblavées, il fallut trouver une autre méthode culturale. La verticalité des murs en pierre sèche fut retenue. Mais faire fructifier la vigne entre les interstices des murets n’était pas si simple. La vigne se multipliait alors uniquement par marcottage. Pour faire ressortir un plant raciné entre deux pierres, il fallait soit le prévoir lors de la construction initiale,

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mardi 9 juin 2015

LES USAGES DU VIN AU TEMPS DES PONTIFES D'AVIGNON

On peut attribuer 4 usages principaux du vin au moyen-âge

1 - LE VIN ALIMENT ET EN CUISINE : L’importante consommation de vin au Moyen Age, doit se comprendre dans le cadre de son utilisation comme aliment et en cuisine (vin pour marinade, vinaigre pour conservation des fruits et légumes, verjus pour sauces). Le vin est le liquide censé convenir le mieux pour la cuisson de la viande. Le vin sert non seulement à cuire des aliments mais aussi à leur donner du goût.Il purifie aussi l’eau.

2 - LE VIN MÉDECIN : Le vin était aussi la base de la médecine.Il servait à la fois de fixateur, de purificateur et de remède par lui-même. Plusieurs sortes de vins étaient utilisés : vins apéritifs, laxatifs, procréatifs, cosmétiques, ophtalmologiques, aux applications spécialisées (traitement des plaies, de la mémoire, des personnes âgées, etc).
Photo : le De Vinis d'Arnaud de Villeneuve, un livre de médecine à base de vins...

3 - USAGE LITURGIQUE : L’usage du vin était bien sûr celui de la célébration de la messe car il représente le sang du Christ. La pratique de tremper l'hostie dans le vin (ou de le boire) pour les fidèles avait été abandonnée depuis 1095 . Donc seuls les
prêtres consommaient du vin pour l'office. Les vins étaient de piètre qualité donc dégustés avec répulsion et les papes ont tout fait pour les rendre plus "digestes".

4 - USAGE POUR LE PLAISIR : Le vin était un aliment et l’homme a vite dépassé le rôle utile des aliments pour lui adjoindre celui de plaisir. Le vin n’échappe bien entendu pas à cette tendance et il est certain que le vigneron a toujours essayé de faire des vins de plus en plus buvables et appréciables. Ce fut le cas aussi du temps des papes d’Avignon, qui n’hésitaient pas à ne plus consommer les vins qui ne leur plaisaient plus.

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Photo : vitrine 1 de l'exposition



dimanche 31 mai 2015

LES REMERCIEMENTS

Lors du vernissage de l’exposition, le  président de l’AEFO a tenu   à remercier tous ceux  qui ont participé à cette aventure qui dure depuis un an. En premier les Vignerons de Beaumes de Venise relayés aussitôt par le Conseil Général  qui en 2014 a assuré de son aide. Puis tous ceux qui  ont soutenu le projet , apportant leur conseils, aides , prêts de matériel et diffusion : Inter Rhône, l’Université du Vin, Iter Vitis,  l’ANEV ( Association Nationale des Elus de la Vigne et du Vin) , Winetourism média, et enfin France Bleu Vaucluse et Vaucluse Matin. Sans eux cette exposition n’existerait pas. Voilà pour les institutionnels



Quant aux personnes qui ont participé à l’aventure, outre le président des Vigenrons de Beaumes de venise, Claude Chabran, Jean–Pierre Saltarelli (photo dédicaçant son livre), journaliste honoraire et sa compagne photographe, Véronique Pagnier, qui  ont apporté toute la documentation et qui  ont permis d’éditer un livret  qui est une rareté dans le monde des livres sur le vin et les papes.  Ainsi que Sophie Bentin, docteur en histoire, spécialiste  des papes d’Avignon, qui a veillé avec rigueur à ce que tout soit compatible avec une démarche historique. Et aussi Max Pellegrin, Commandeur des Compagnons de St-jean de Valréas qui  a envoyé deux gardes  pontificaux  chargés de garder le clou de l' exposition : la tiare pontificale. C’est l’occasion de rappeler aussi à tous que le 23 juin prochain à Valréas on célébrera la Saint-Jean, une manifestation qui dure depuis 1405 , donc depuis le Moyen-âge.



Enfin et surtout  merci à Philippe Castellar, professeur honoraire, qui a confectionné de A à Z la tiare, symbole du pouvoir temporel et spirituel des papes ( et clou de l’exposition)  ainsi que la réplique des sceaux. Plus de 500 heures lui ont été nécessaires pour obtenir ce résultat .

LA VISITE DE L'EXPOSITION " LE VIN DES PONTIFES"


Cette exposition présente l’évolution et l’usage du vin au moyen-âge dans ce Sud (Comtat Venaissin, Avignon, Comté de Provence, Languedoc) sous le règne des 9 papes d’Avignon  (de 1309 à 1403). Elle peut être visitée à plusieurs vitesses, en zapping en regardant les images, photos et objets, en intéressé par l’histoire  en lisant le dépliant et les indications ou en passionné en se procurant le livre de Jean-Pierre Saltarelli «  le Vin des papes d’Avignon ». Elle est pour les vignerons une source importante d’informations pour leurs futures cuvées.


Elle est enfin, pour nous,  l’occasion de rendre vivante l’histoire des pontifes à Avignon et de souligner leur contribution importante au développement de la viticulture et à la renommée des vins du Vaucluse, eux qui avaient bien compris le message de l’Ecclésiaste :

« bonum vinum laetificat cor hominis »
(le bon vin réjouit le cœur de l'homme)


POUR VOIR LE FILM  : ICI




samedi 30 mai 2015

LE FILM DE L'EXPOSITION

L'exposition est ouverte. Le vernissage a été rehaussé par la venue de responsables vinicoles du département intéressés par l'exposition et qui la feront venir à leur tour dans leur commune... et ce jusqu'en 2017.
Les vauclusiens où qu'ils soient pourront donc la voir. Pour les touristes et vacanciers, c'est maintenant et jusqu'au 6 séptembre à Balma Venitia à Beaumes de Venise...Entrée libre *.

voir un aperçu sur un petit film ICI


  Cette exposition présente l’évolution et l’usage du vin au moyen-âge dans ce Sud (Comtat Venaissin, Avignon, Comté de Provence, Languedoc) sous le règne des 9 papes d’Avignon  (de 1309 à 1403).  Elle peut être visitée à plusieurs vitesses, en zapping en regardant les images, photos et objets, en intéressé par l’histoire  en lisant le dépliant et les indications ou en passionné en se procurant le livre de Jean-Pierre Saltarelli «  le Vin des papes d’Avignon ». Elle est pour les vignerons une source importante d’informations pour leurs futures cuvées.

Elle est enfin l’occasion de rendre vivante l’histoire des pontifes à Avignon et de souligner leur contribution importante au développement de la viticulture et à la renommée des vins du Vaucluse, eux qui avaient bien compris le message de l’Ecclésiaste :


« bonum vinum laetificat cor hominis »
(le bon vin réjouit le cœur de l'homme)


Photos du Vernissage : le clou de l'exposition a été dévoilé....les premiers visiteurs étaient japonnais....


vendredi 29 mai 2015

EXPOSITION JOUR J

C'est aujourd'hui qu' a lieu le vernissage de l'exposition "Le vin des pontifes d'Avignon". Les visiteurs du nouveau caveau de Balma Venitia auront le privilège de la voir avant d'autres dans la région et ce jusqu'en 2017.



Ce soir donc sera dévoilé ce qui  constituera , à n'en pas douter , le clou de l'exposition : la tiare pontificale - grandeur nature , reproduction réalisée par Philippe Castelllar , professeur honoraire du lycée professionnel de Valréas qui s'est inspiré de celle de Jean XXII, le pape qui acheta Valréas en 1317.

Photos : reproduction  de la Tiare. Le pape Jean XXII


mercredi 20 mai 2015

L'AFFICHE DE L'EXPOSITION

A 10 jours du Vernissage la communication se met en place..flyer, dépliant, affiche tout est prêt !

mardi 12 mai 2015

TOUT SAVOIR SUR LE VIN DES PAPES D'AVIGNON

Le livre" les vins des papes d'Avignon " Jean-Pierre Saltarelli - AEFO Editions est paru. Ce livre répond à une question importante  qui n’avait, jusqu’à ce jour, pas connu de réponse : qu’ont fait les papes d’Avignon pour le développement de la vigne et du vin en Vaucluse ? Et celle-ci en engendre bien d’autres telles : de quelle couleur était le vin le plus consommé au moyen-âge ? Quelles étaient les  techniques de culture  de la vigne dans le Comtat Venaissin ? Quels étaient les 4 usages principaux du vin au Moyen-âge ? De combien de litres par jour était  la consommation et quels vins  étaient servis à la Cour des papes ? Quel fut le premier pape qui fit planter un vignoble à Châteauneuf ? A quoi servait l’impôt sur le vin  instauré par Innocent VI ? Qu’a vendu le pape Benoit XIII pour se procurer des liquidités ? On doit à Jean-Pierre Saltarelli, journaliste spécialiste du vin de nous faire découvrir ce rôle économique  prépondérant qu’ont eu les papes d’Avignon durant cette période de 1309 à 1403 et de nous livrer un éclairage jamais publié à ce jour. L' association A.E.F.O est fière d’avoir contribué à l’édition de cette enquête menée avec la rigueur qui s’impose. Tout n’est peut-être pas encore connu sur cette période, mais tout ce qui est connu est vrai !
La suite ? dans " les vins des papes d'Avignon " Jean-Pierre Saltarelli - AEFO Editions - par souscription - 10 euros franco de port avant fin mai 2015. 
Puis en Vente à partir du 30 mai à l'exposition "Les Vins des Pontifes d'Avignon" à Balma Venitia - Entrée Libre -

Photo : Jean-pierre Saltarelli et Jean-Marie Desbois ( Editions Généprovence), concepteur du livre.

mercredi 15 avril 2015

PRÉSENTATION DE L 'EXPOSITION


«  Les vins des pontifes d’Avignon »

Par pontifes nous entendons bien entendu les premiers d’entre eux les  souverains pontifes (c'est-à-dire les 7 papes et les deux anti-papes qui régnèrent à Avignon de 1309 à 1403)  mais aussi les cardinaux et évêques qui formaient la Cour pontificale. Car ce sont de 500 à 650 personnes suivant les époques qui y vivent et y travaillent  (on a dénombré en 1377 après le départ de Grégoire XI à Rome - 2.359 courtisans et 1.471 citoyens de la cour romaine – en comptant les enfants, les mères de famille et les domestiques). Tout ce monde avait le vêtement, le logement, la nourriture en sus d’un traitement. C’est dire si la consommation de vin y était importante.

Grace à cette exposition les visiteurs apprendront quels étaient les 4 usages principaux du vin au moyen-âge, comment on cultivait la vigne dans le Comtat, quels étaient les contemporains célèbres qui ont fréquenté tel ou tel pape ( d’Arnaud de Villeneuve à Catherine de Sienne en passant par Pétrarque et la reine Jeanne). Comment a-t-on fait pour  trouver assez de vin pour satisfaire cette consommation importante ?  (Elle atteignait environ deux litres et demi par jour et par personne et à titre de comparaison celle des ordres monastiques plafonnait, si l’on peut dire, à quatre-tiers de litres tandis que le populaire se contentait de trois-quarts de litre).
Les 7 papes qui se sont succédé à Avignon (et 2 les anti-papes) ont contribué chacun  à améliorer et à développer la viticulture dans leurs états et cette exposition le montrera. Car leur pouvoir n’était pas que spirituel, ils étaient de véritables monarques et les attributs de leur pouvoir seront montrés dans cette exposition (Tiare, sceaux, bulle du pape, monnaie seront exposés).

Les vignerons se servent régulièrement de cette histoire unique pour sortir des cuvées que nous présenterons en fin d’exposition mais ils n’approfondissent ou développent que rarement l’apport immense qu’ont fait les papes à la viticulture vauclusienne.

Cette exposition s’est donné comme but premier de faire connaitre, à eux mais aussi à l’ensemble des touristes qui sont présents en Vaucluse, cette impulsion donnée à la viticulture du Comtat Venaissin et de l’Etat d’Avignon.  
Photo : Clément V, premier pape d'Avignon


jeudi 26 mars 2015

VINS DES PONTIFES ?


" Les vins des pontifes d'Avignon sont ceux des neuf papes ( 7 papes et deux anti-papes) qui ont adopté cette cité comme résidence et les choisirent pour approvisionner leur table et celles de la Cour pontificale entre les années 1309 et 1403 soit durant une siècle , le XIVème. Ces neuf papes d’Avignon ont eu des goûts bien précis en matière de vins et privilégièrent la culture des vignobles qu’ils appréciaient le plus.....


La politique viticole pontificale, en particulier, dans le Comtat Venaissin, ses terres adjacentes et l’État d’Avignon, fut dictée par les conditions économiques inhérentes à la période médiévale et singulièrement au XIVe siècle où s’accumulèrent crise économique, guerres, peste noire, dérèglement climatique puis schisme religieux. La famine, liée aux crises frumentaires, fut un spectre constant pour un état pontifical enclavé entre le royaume de France et le comté de Provence qui relevait du Saint-Empire romain germanique. Si quelques fois les céréales firent défaut, il n’y eut jamais manque de vin..."

Jean-Pierre Saltarelli in "Les vins des papes d'Avignon" - parution Mai 2015

60 pages - 20 photos - disponible en souscription - 10 € - franco de port
Commande sur : aefoenourisme@gmail.com 
OU 
A.E.F.O - 18, rue du Berteuil - 84600 VALREAS